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ville de vanves - Page 101

  • LES RENDEZ-VOUS A VANVES D’UNE SEMAINE DE RENTREE SCOLAIRE OLYMPIQUE

    Une sacrée semaine s’ouvre aujourd’hui avec d’un côté, les Jeux Paralympiques qui ont déjà apporté leurs lots de médailles en nous faisant rêver une nouvelle fois avec ses parathlétes, et la Rentrée scolaire qui subit quelques conséquences notamment pour les écoles situées dans les périmétres de sécurité autour des lieux de compétitions notamment à Paris et en Seine Saint Denis où les horaires d'accueil des élèves du second degré ont été aménagés lorsque des flux importants étaient attendus en raison des compétitions.. Rien de tel heureusement pour Vanves qui fait partie des communes où les membres du personnel et les ensegnants des établissements scolaires ont invités à anticiper leur arrivée avant 8 heures du matin afin de ne pas encombrer les transports en commun sur le réseau le plus saturé, notamment les lignes 12 et 13 – même si la fréquence des métros est renforcée - de façon à arriver de façon échelonnée entre 8H et 10H. En tous les cas, dés vendredi matin, les riverains assistaient à une certaine effervescence autour de nos établissements scolaires avec la rentrée des enseignants, avec notamment au lycée Michelet, ses éléves qui venaient voir l’heure et le jour de rentrée sur les panneaux d’affichages.

    Les vanvéens sont vraiment rentrés de vacances ce week-end bien calme à Vanves marqué par le retour de la piétonnisation de la place de la République que beaucoup d’habitants apprécient. Ils ont pu profiter des terrasses et (enfin) d'un dimanche ensoleillé, même si à ce moment de l’année, ils ont pu ressentir, pour certains, ce petit coup « blues » du dimanche soir, veille rentrée, où on n’a rien envie d’entreprendre, de goûter encore à ces derniers instants de vacances, en se laissant aller à la nonchalance, tout en ayant quelques appréhensions pour le lendemain, surtout ceux qui entament un nouveau travail ou passent, pour les écoliers d’un niveau à l’autre, en entrant au collège ou au lycée.

    Seul ombre au tableau, le gouvernement de Gabriel Attat était toujours en place  après 49 jours de gestion des affaires courantes. Il est à noter que c’est la première rentrée scolaire assurée par un ministre de l’éducation nationale démissionnaire chargée des affaires courantes dans l’histoire la République, même si 4 ministres avaient été nommés le veille, en Juillet -  Edgar Faure en 1968, Joseph Fontanet en 1972, Jean Pierre Chevénement en 1984 et Gabriel Attal en 2023 et même fin Août  2014 avec Najat Vallaud-Belkacem. Peut être connaitra-t-on le nom de successeur à Gabriel Attal aujourd'hui. 

    "On va vous regretter" a souvent entendu cet élu vanvéen ces derniers jours. Il ne cache pas qu'il serait resté bien plus longtemps, car il aurait voulu mener 3 à 4 dossiers qui lui  tiennent à coeur et qu'il soumettra à son successeur.  Et notamment le harcélement scolaire qui sera le thème de sa visite dans une école d'Issy les Moulineaux aujourd'hui à l'occasion de la Rentrée scolaire.

     

    Lundi 2 Septembre

    A 8H30/9H dans les établissements scolaires vanvéens : Rentrée scolaire pour prés de 2000 enfants dans les 6 écoles maternelle ( 786 éléves) et 6 écoles élémentaires  (1863 éléves), 500 collégiens au collége Saint Exupery, prés de 2400 éléves à Michelet dont 600 collégiens, 1300 lycéens, 500 étudiants de classes préparatoires qui ont un nouveau proviseur avec Paul Basquiast venant dy lycée Richelieu de Rueil, et prés de plus de 350 éléves au LEP Dardenne qui ont aussi un nouveau proviseur avec Pierre Antoine Stöckinger

    Samedi 7 Septembre

    A 9H au parc F.Pic : Forum des associations couplé avec la braderie . Une exposition de photos accrochée aux grilles d’entrée du parc F.Pic (sur la photo) est consacrée aux associations sur le théme « Mon association, ma passion »

    A 10H à l’école Larmeroux : Bourse aux vélos

  • CEREMONIE SIMPLE, DIGNE ET PLUVIEUSE POUR CELEBRER LES 80 ANS DE LA LIBERATION DE VANVES

    C’est ainsi qu’a qualifiée la cérémonie marquant le 80éme anniversaire de la libération de Vanves  Sévérine Edou, conseillère municipale Renaissance. Elle a été célébré vendredi en fin d’après midi sous la pluie, présidé par Bernard Gauducheau, maire et Hervé Marseille Sénateur des Hauts de Seine, en présence d’élus et de vanvéens venus malgré la pluie : la conseillère départementale Sandrine Bourg, le maire adjoint chargé des anciens combattants Kevin Coster et  le président de l’UNC Paul Guillaud (sur la photo).

    «Nous célébrons ensemble ce temps de paix. Cette cérémonie nous rappelle qu’ensemble et solidairement, tout est possible. Mais aussi, que la Liberté est une chose fragile et un bien des plus précieux qu’il faut s’efforcer de chérir et de conserver » a souligné Bernard Gauducheau  avec une pensée pour « ces 167 policiers et les 15 sapeurs-pompiers de la Préfecture de Paris qui ont payé de leur vie pour cette liberté au profit de la capitale et de tous les Français ».

    Vanves aura l’occasion de rappeler lors des Journées Européennes du Patrimoine  des 20-21-22 Septembre, le souvenir du destin tragique de résistants dont des rues de Vanves portent le nom, de l’occupation par les allemands du lycée Michelet qui comptait de nombreux résistants parmi ses anciens élèves. Grâce à un parcours mémoriel prévu à 16H le 21 Septembre organisé par le service des Archives de la Mairie et l’association des Généalogistes de Vanves. Il sera couplé avec une exposition « Dans les rues de Vanves, le souvenir toujours présent des héros de la Résistance » à la médiathéque ce jour là.

  • LES SŒURS BENEDICTINES PENDANT L’OCCUPATION ONT ACCUEILLIS ET PROTEGES

    Durant toute l’occupation, les sœurs bénédictines ont vécu dans leur monastére, sauf entre Juin et Août 1940 durant l’exode où elles ont dû fuir Vanves et rejoindre Limoges par un train de nuit, puis Aurillac pour arriver dans une propriété disposant d’un château appartenant à une amie d’une amie de sœur Scholastique, Mme Deligny, où elles ont vécu dans une aile. «Il était dangereux de rester à Vanves à cause des bombardements  jusque dans notre quartier » expliquent Sœur Marie Madeleine Prieure actuelle et Sœur Pascal en lisant Les Annales dans lesquelles les sœurs de l’époque, ont retranscris tout ce qui se passait et se disait.   

    De retour à Vanves le 12 Août 1940, elles ont été tout de suite confronté au ravitaillement de la communauté : Elles ont commencée à aller se ravitailler à bicyclette aux halles puis avec une camionnette, plus loin en grande couronne et aux franges de l’Ile de France, dans des fermes où elles étaient plutôt bien accueillies pour ramener des œufs, des lapins, des salades, des pommes de terre… faisant face à des paysans lassés de la guerre, se plaignant de ne rien avoir, puis leur donnant finalement quelques légumes…Elles avaient installé dans leur jardin, un petit potager et une petite ferme avec des lapins, et même un cochon qui a failli s’échapper

    Durant toute cette période, elles n’ont cessé d’accueillir : Les élèves et leurs professeurs de l’école libre Jeanne d’Arc dont les locaux avaient été détruit par un bombardement, au rez-de-chaussée de l’hôtellerie et la bibliothéque. Puis des ouvriéres avec lesquelles elles ont confectionnées des vêtements pour la ligue féminine de l’action catholique entre Octobre 1940 et Octobre 1941 et d'autres oeuvres. Mais surtout, elles ont cachée des femmes juives et catholiques, dont seules étaient au courant de leur véritable identité la mère prieure et la sœur chargé de l’hôtellerie : La maréchale de Lattre de Tassigny et son neveu sous le nom d’emprunt de Lallande, car elle risquait la déportation, lorsque son mari avait été condamné à mort par le gouvernement de Vichy lorsqu’il avait rejoint le Général de Gaulle. Sœur Raphaelle, membre de la communauté, l’ignorait alors qu’elle avait travaillé avec la secrétaire de De Lattre. Jusqu’à son décés, La Maréchale  venait souvent prier au Prieuré.  Une autre femme, épouse d’un ministre gaulliste, Mme Maurice Bokanowski, a vécu dans le couvent sous le nom de Mme Bouchar.

    Denise Aimée Azam qui a été caché autour de Noël 1942, l’a raconté dans deux livres « Relais des errants » et «l ’extraordinaire ambassadeur » : Un grand professeur  de l’hôpital Saint Anne avait montré à une sœur comment simuler la folie mystique. Celle-ci a entraînée à cette simulation, cette israélite convertie au catholicisme qui avait été interné à Drancy quelques temps auparavant. Ce qui fut fort utile lors d’une visite des allemands, et l’a sauvé car elle a pu être hospitalisé par ce professeur jusqu’à la libération dans cet hôpital. Elles ont même caché dans des conditions rocambolesques digne de la scéne dans «La Grande Vadrouille» où David Niven parachuté atterit sur la nacelle de Bourvil qui fait tomber son pot de peinture sur un commandant allemand passant ses troupes en revue. Là, le parachutiste anglais était tombé dans leur jardin (sur la photo), à la stupéfaction des sœurs. On imagine leur surprise. Ni une, ni deux, elles l’ont caché dans un petit cagibi derrière l’orgue de la chapelle. Il a pu s’y introduire grâce à une trappe et une échelle  avant que les allemands qui l’avaient vu tomber du lycée Michelet, ne rappliquent pour fouiller le monastère de fond en comble à sa recherche. Heureusement, ils n’ont pas vu la trappe. Et ce militaire s’est échappé par les toits sans que les sœurs ne sachent ce qu’il lui est arrivé par la suite.

    Espérons que le parcours proposé le Samedi 21 Septembre à 16H dans le cadre des Journées Européennes du Patrimoine par les Archives municipales en collaboration avec l’association des Généalogistes de Vanves intitulé «Résistance et Libération» a prévu une étape au Prieuré Saint Bathilde. Les Sœurs Bénédictines pourraient apporter leur témoignage d’accueil et de résistance durant l’Occupation, lors ce parcours qui évoquera le destin tragique de résistants dont des rues de Vanves portent le nom, et rappellera que le lycée Michelet, occupé par les nazis pendant quatre ans, comptait de nombreux résistants parmi ses anciens élèves.